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PEXCELV

PEXCELV – Vésicules extra-cellulaires: contribution dans la pathogenèse du neuropaludisme et source de biomarqueurs et de cibles thérapeutiques

L’objectif du projet PEXCELV est d’étudier par une approche intégrative multidisciplinaire combinant des analyses physicochimiques, biologiques et omiques les caractéristiques des vésicules extra-cellulaires et leur contribution dans la physiopathologie du neuropaludisme chez l’homme. Ce projet financé par l’Idex est porté par Rachida Tahar et se déroule au laboratoire de MERIT à l’Université Paris Cité en collaboration avec Kelly Aubertin UMR 7057 Laboratoire Matière et Systèmes Complexes UPC, Plateforme d’expertise technologique de production, d’Ingénierie et de caractérisation des Vésicules Extracellulaires pour les Thérapies personnalisées (IVETh), Bruno Saubaméa UMS 3612 CNRS -US25 INSERM Laboratoire d’Imagerie Cellulaire et Moléculaire, Unité Mixte de Service Faculté de Pharmacie et Chiara Guerrera US24 INSERM, SFR Necker, Faculté de Médecine, UPC.

 

AIMEEAIMEE – Association entre l’Inflammation et un Microbiote dysbiotique et/ou une Entéropathie Environnementale

Le projet AIMEE cherche à évaluer si la dysbiose intestinale associée à une entéropathie environnementale pédiatrique i) « provient » d’une dysbiose de la cavité orale accompagnée d’une inflammation au préalable dans la cavité orale ou ii) si les taxons relatifs à une dysbiose intestinale sont issus d’une perturbation de l’environnement intestinal au préalable qui permettrait le « décloisonnement » du tractus gastro-intestinal et la colonisation de l’intestin par des espèces associées à la cavité orale. Ceci est essentiel pour établir une preuve de concept sur les mécanismes physiopathologiques menant à /accompagnant une dysbiose intestinale à l’origine d’un retard de croissance. Les résultats du projet AIMEE serviront à établir des mesures efficaces de prévention d’une dysbiose intestinale et d’une entéropathie environnementale pédiatrique. Ce projet financé par l’Idex est porté par Violeta Moya-Alvarez et se déroulera au laboratoire de MERIT en collaboration avec le Pr. Philippe Sansonetti, Professeur Emerite à l’Institut Pasteur et Professeur au Collège de France, l’Unité d’Epidémiologie de l’Institut Pasteur de Bangui, et le Pr. Julio Aires, Professeur à l’Université Paris Cité.

 

NACOPAKI

NACOPAKI – Identification of NAtural COmpounds targeting the malaria PArasite pyruvate Kinases

Identification de composés naturels ciblant les pyruvate kinases de Plasmodium falciparum, agent du paludisme

Plasmodium falciparum est le parasite responsable du paludisme, première cause de mortalité parasitaire dans le monde. Selon l’OMS, le paludisme a causé 608 000 décès en 2022, principalement chez les enfants de moins de cinq ans. Il est donc indispensable d’enrichir l’arsenal thérapeutique contre cette maladie.

Le projet NACOPAKI est financé par l’Idex de l’Université Paris Cité et associe l’UMR MERIT (PI : Anaïs Merckx, en parasitologie et biochimie) et l’UMR CiTCoM / équipe Produits Naturels Analyse et Synthèse (PI : Sabrina Boutefnouchet, en pharmacognosie et chimie) de la Faculté de Pharmacie de l’Université Paris Cité. L’objectif du projet est d’identifier des inhibiteurs de 2 protéines kinases de P. falciparum qui apparaissent comme des cibles thérapeutiques de choix. Grâce à un criblage in silico nous identifions des composés naturels issus de la chimiothèque de l’équipe PNAS, susceptibles d’interagir avec les deux protéines. Nous proposons ensuite d’évaluer in vitro ces composés et des analogues issus de la chimiothèque pour leurs interactions avec les protéines, leur inhibition des activités enzymatiques in vitro, et leur inhibition de la croissance parasitaire in vitro. Les résultats attendus apporteront les premiers éléments indispensables à l’optimisation des composés naturels et permettront de développer des inhibiteurs spécifiques du développement parasitaire.