Les questions scientifiques de cet axe se fondent sur la problématique des interactions moléculaires entre le parasite et l’hôte qui a notamment permis à notre unité de s’inscrire fortement dans la recherche vaccinale contre les complications du paludisme. La compréhension des mécanismes moléculaires impliqués dans ces interactions contribuera à élaborer des approches vaccinales optimales et à comprendre les facteurs pouvant agir sur la réponse des populations à ces vaccins. Pour cela seront abordées la caractérisation des parasites, l’étude des facteurs d’hôte, en particulier la réponse immunitaire ainsi que certains biomarqueurs plasmatiques de sévérité.
Notre expérience et présence sur le terrain permettent aussi l’étude des déterminants de la rencontre entre l’hôte et le pathogène en prenant en compte l’environnement, pouvant conduire à l’identification de nouvelles cibles d’intérêt thérapeutique. L’environnement en tant que tel n’est pas un objet d’étude. Cependant dans le cas des maladies infectieuses, la prise en compte de l’environnement proche des individus (village, habitation…) et des comportements (utilisation de moustiquaires, prise de traitement contre les pathologies étudiées, activités quotidiennes …) est indispensable pour mesurer le risque de contact avec le pathogène et donc évaluer et cibler correctement les mesures de prévention et de lutte.
Pour étudier cette dynamique, quatre thèmes, centrés sur les infections, sont développés : (1) infections de la femme enceinte ; (2) infections de l’enfant et de l’adulte non immun en milieu tropical (3) développement vaccinal et approches thérapeutiques et (4) réservoir de pathogènes et mesure du risque d’exposition.
Enfin, l’ouverture thématique vers les maladies non transmissibles en lien avec les polluants et le réchauffement climatique trouve également sa place dans cet axe thématique au travers d’études épidémiologiques et d’approches biostatistiques adaptées.