Au cours de son histoire, l’Homme a été exposé à de nombreux pathogènes et xénobiotiques qui ont constitué une menace importante pour sa survie et sa procréation. Certains individus développent des réponses efficaces pour contrôler la présence dans l’organisme de pathogènes et xénobiotiques et faciliter leur élimination tandis que d’autres au contraire ont des réponses moins adaptées pouvant entraîner des conséquences graves. Si certains facteurs environnementaux expliquent en partie cette hétérogénéité de réponse, l’implication de facteurs génétiques n’est plus à démontrer. Il s’agit d’un contrôle génétique complexe (hétérogénéité génétique), auquel s’ajoutent des interactions avec des facteurs spécifiques de l’hôte, du pathogène et de l’environnement. Les recherches développées dans cet axe thématique cherchent à comprendre les facteurs génétiques à l’origine des différences de réponse de l’Homme face aux pathogènes et xénobiotiques. Cela représente un maillon essentiel dans la recherche de nouvelles cibles thérapeutiques et permettra certainement de développer de nouvelles stratégies de lutte contre les maladies infectieuses et de civilisation.
L’axe « adaptation génétique de l’hôte» s’articule autour de trois thèmes : (1) Adaptation génétique et épigénétique et sensibilité aux infections, (2) Environnement biologique et variabilité de réponse aux infections et (3) Base moléculaire de la réponse aux xénobiotiques.